Carnage
Roman Polanski, France, USA, 2011o
Après que deux garçons de onze ans se sont battus, les parents de la "victime" invitent les parents du "méchant" à clarifier l'incident comme des gens raisonnables. Ce qui commence comme un échange pacifique sur la civilisation, la violence et les limites de la responsabilité se transforme rapidement en un conflit dans lequel le vernis de la sophistication cache mal les frustrations, les blessures et les agressions profondément enracinées. Au cours de ce processus, les alliances se désagrègent constamment et se forment comme personne ne s'y attendait.
Bien que les caméras soient statiques, cette comédie caustique ne manque pas de rythme. Un jouissif exercice de style.
Stéphanie BelpêcheAvec un plaisir cruel, Polanski s'amuse à décaper le vernis social de deux couples new-yorkais pour montrer leur hostilité. La plupart des travers sont épinglés avec une ironie contemporaine. Le tout emballé sans effort par des acteurs que mène le toujours excellent Christoph Waltz.
Gérard Delorme
Eigentlich besagt eine alte Kino-Regel, dass man nur anderthalb Stunden mit Menschen auf der Leinwand verbringt, wenn man mindestens einen von ihnen mag. So richtig sympathisch ist Polanskis Scheinheiligenquartett nicht - aber man sieht ihnen beim Ekligsein verdammt gerne zu. Es ist ein böses, kleines Drama, das sie aufführen - auch wenn es vielleicht am Ende doch zu sehr an der Oberfläche spielt, als dass man es beispielsweise mit "Ekel" vergleichen könnte. (Auszug)
Susan VahabzadehGalerie photoso
